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État, EDF et Politique Énergétique : Regards de la CFE Énergies au Sénat

La CFE Énergies a expliqué que l’État avait une responsabilité écrasante dans la situation d’EDF en tant qu’actionnaire, régulateur et stratège. Elle estime qu’il a pris des décisions financièrement trop lourdes de conséquences pour EDF, comme des distributions de dividendes excessives et des investissements contraints dans des projets risqués et coûtant cher.

La CFE Énergies a critiqué le mélange des rôles de l’État vis-à-vis d’EDF, notamment en mettant en scène son intervention dans la gestion interne de l’entreprise, alors qu’il est attendu sur la concrétisation de son soutien à l’entreprise.

La CFE Énergies a attiré l’attention de l’auditoire sur l’urgente nécessité de traduire en actes le discours de Belfort du président de la République du 10 février 2022 annonçant la relance du nucléaire. Elle a appelé à une définition claire du modèle de financement du programme nucléaire et a insisté sur l’importance de l’engagement des salariés dans sa réussite.  Le sujet des compétences est un élément clé pour l’avenir. C’est 100 000 recrutements dans la filière nucléaire qui sont prévus dans les 10 années à venir. Derrière cette ambition se posent les questions de l’attractivité et de la fidélisation de ces compétences. » a déclaré Amélie HENRI – Déléguée syndicale centrale CFE Énergies.

La réforme du marché de l’électricité n’a pas véritablement apporté de changements significatifs à la logique libérale régnant à Bruxelles, et elle est peu adaptée aux spécificités de l’électricité qui est un bien plus que jamais essentiel.

La CFE Énergies a soutenu un régime d’autorisation pour les concessions hydroélectriques, mettant en avant l’importance de l’intégrité opérationnelle du Groupe EDF et la nécessité de défendre l’exception hydroélectrique française au niveau européen, loin des vertiges de la mise en concurrence. « La France est le seul pays européen visé par des contentieux de la part de la Commission Européenne sur la question des barrages hydroélectriques. Il y a une ostracisation du modèle français à Bruxelles. » a fait remarquer Alexandre GRILLAT – Secrétaire Nationale Affaires Publiques et Européennes de la CFE Énergies.

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