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La qualité de vie au travail n’est pas un gadget managérial.

Les sarcasmes sur les réseaux sociaux et dans la presse ont eu raison des « babyfoot » et des « chief happiness officers ». Il ne s’agit pas tant d’aménager des conciergeries pour ménager le temps précieux de salariés surmenés, ni de « team building » pour se donner l’illusion d’avoir coché les bonnes cases de la dernière mode managériale.

La vraie QVT est beaucoup moins glamour, mais ô combien plus efficace et performante dans la durée.

C’est la capacité de donner du sens et de porter ce sens.

Cette qualité-là est le terreau fertile de la prévention des RPS, un contrefeu permanent aux dérives du résultat à court terme à tout prix. C’est elle qui permet de prendre soin du client, elle encore qui soutient le travail et permet de passer les caps difficiles : les tempêtes, les clôtures budgétaires, les changements de gammes, l’afflux ou le départ des clients, les fortes pointes en salle de commande ou au dispatching.

Ce que nous promouvons, ce n’est pas de la bienveillance qui conduit encore et encore à traiter les salariés comme des enfants. Ce ne sont pas non plus les injonctions contradictoires à l’innovation, l’obéissance, la créativité, la performance et la mise en scène de soi.

Nous promouvons une qualité de vie au travail qui met le travail et les êtres humains en première ligne.

Sans qualité de vie au travail, il ne peut y avoir de grands projets dans nos entreprises. Quel sens a la raison d’être toute fraîche des entreprises à mission si la qualité de vie au travail reste un gadget extérieur que l’on convoque au moment opportun ?