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Un accord signé sur l’attractivité et la mobilité professionnelle chez Natran

La CFE Énergies rappelle qu’un accord se construit à plusieurs et que sa valeur repose sur la richesse des échanges et des propositions (un accord n’est valide que si les organisations signataires représentent ensemble plus de 50 % des voix des salariés). Sans revendiquer à elle seule de nouveaux droits, la CFE Énergies affirme avoir contribué activement à l’élaboration du texte, avec pragmatisme et dans l’intérêt de l’ensemble des salariés.
Cette contribution s’est nourrie des retours de terrain : les difficultés rencontrées au quotidien, les suggestions des salariés, mais aussi celles des managers confrontés à des problèmes de recrutement. Les discussions ont été intenses, nécessitant de nombreuses clarifications pour parvenir à un texte équilibré.

Des propositions importantes refusées par la Direction

Au cours des discussions, la CFE Énergies a défendu plusieurs propositions concrètes pour renforcer l’attractivité de l’entreprise, notamment :

  • l’élargissement du dispositif de loyer subventionné aux zones dites « chères »,
  • la création d’aides logement spécifique pour fidéliser les nouveaux embauchés en région parisienne,
  • l’instauration d’un plancher AIL en euros (et non d’un simple taux minimal de 15 %) pour les zones les plus coûteuses,
  • une meilleure intégration des dispositifs de mobilité dans les processus RH, afin de faciliter l’accès des candidats à l’information.

Un accord imparfait mais porteur d’avancées

Si cet accord chez Natran ne répond pas à toutes les attentes, la CFE Énergies reconnaît qu’il constitue une avancée importante. Certaines problématiques demeurent, notamment celles liées au logement dans les zones à forte tension ou, à l’inverse, dans les territoires moins chers mais à faible offre locative. L’accord ne résout pas non plus le phénomène de « fuite » des nouveaux embauchés quittant la région parisienne.

Une signature de responsabilité

Malgré ces limites, la CFE Énergies a choisi de signer l’accord, estimant que les progrès obtenus justifient cet engagement. Ce choix s’inscrit dans une démarche responsable : faire avancer les droits et les conditions des salariés, tout en gardant une approche réaliste et constructive.

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