Retour sur notre 50ᵉ Congrès à Troyes
Il y a une semaine, du 4 au 6 juin dernier, se déroulait le 50ᵉ Congrès de la CFE Énergies à Troyes. Un événement capital dans la vie de la Fédération puisqu’il s’agissait, entre autres, de passer le relai de la mandature à une nouvelle pour une durée de 4 ans. Trois jours intenses, riches de partages et d’échanges pour les 500 congressistes.
Ce 50ᵉ congrès sur le thème du « dialogue social au cœur des mutations » a été marqué par plusieurs temps forts.
L’élection du nouveau Secrétaire Général (Alexandre GRILLAT), de la nouvelle Secrétaire Générale Adjointe (Myriam PREMILAT) et de leur équipe formant le Bureau Exécutif National.
Des interventions passionnantes et inspirantes avec des intervenants de renom :
Julien PELABERE, expert en négociation complexe, exposait quatre principes fondamentaux d’une bonne négociation. « Dans la négociation, il est important de bien comprendre et mettre à l’aise son interlocuteur » insiste-t-il.
Thomas SOLIGNAC, lui, entrepreneur en intelligence artificielle et innovation de rupture, donnait quelques clés de décryptage lors d’un cas pratique en temps réel. Les congressistes ont alors pu explorer les rouages de l’IA avec ChatGPT, et comprendre les mécanismes opérés par « la machine ».
Autres temps fort de cet événement, deux tables rondes abordant le dialogue social.
La première table ronde portait sur l’importance du dialogue social au niveau européen. Animée par Judith Kirton-Darling, Alexandre GRILLAT, Elizabeth Neau et Romain Dargent, nous avons retenu qu’échanger avec ses homologues au niveau européen est crucial pour défendre les droits des salariés et construire ensemble l’avenir de l’Europe.
Judith K.-D.a souligné « au niveau européen, on va au-delà du sujet social, on est aussi sur l’évolution des secteurs industriels qui sont les nôtres, sur les droits syndicaux ».
Lors de la deuxième table ronde, Sébastien Crozier, (CFE-CGC Orange), Guillaume RIBEYRE (CFE-CGC Renault) et Amélie Henri (CFE-CGC Energies/EDF) partageaient sur ce qu’apporte le fait d’être première organisation syndicale dans son entreprise.
« Être premier ne suffit pas, ce n’est pas tant la place du syndicat qui compte, mais le fait d’être majoritaire pour représenter le plus de salariés. Aussi, il faut rester aligné et droit avec ses valeurs pour défendre les salariés. explique Sébastien CROZIER.
Ces temps forts ont été ponctués de rencontres enrichissantes et des discussions stimulantes avec des partenaires engagés.
Un grand merci à tous les participants, intervenants, organisateurs et partenaires, pour avoir fait de cet événement une réussite !