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Réindustrialisation et décarbonation des filières de l’énergie

Alexandre GRILLAT a tout d’abord insisté sur la nécessité d’une trajectoire énergétique pragmatique, rationnelle, et surtout stabilisée et s’inscrivant dans la durée, pour éviter tout stop and go bien évidemment mortifère pour toute filière industrielle mais aussi pour le maintien des compétences et l’attractivité de la filière. Des stop and go, la France en a connus de sévères ces vingt dernières années, dans le cas du nucléaire notamment, avec des conséquences lourdes.

Si la dynamique en matière de formation initiale semble bel et bien engagée pour attirer les jeunes talents vers les filières de l’énergie, Alexandre GRILLAT a rappelé que l’enjeu de la formation continue et des reconversions professionnelles ne devait pas rester un angle mort des politiques publiques comme des politiques d’entreprise. Il a aussi rappelé et que c’est l’ensemble de la chaine de valeur qui doit être concernée par cet enjeu de la formation, y compris celles des réseaux, en particulier électriques, qui ont très souvent été l’angle mort de la transition énergétique mais qui en sont pourtant la clef de voûte.

Il a ajouté qu’au-delà de la priorité qui doit être donnée à l’alternance et au compagnonnage des métiers technique, comme les écoles des métiers l’étaient du temps d’EDF et de Gaz de France, une politique d’offres de formation n’a de sens que si les entreprises arrivent à embaucher malgré la concurrence qui se fait jour entre elles, et donc si elles prennent le sujet de leur attractivité à bras le corps. Et là, le dialogue social est un atout majeur pour bâtir des parcours professionnels attractifs et des politiques sociales qui favorisent autant l’attractivité que la fidélisation.

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