Non au sacrifice d’EDF
L’interfédérale demande au Président de la République de cesser la folie consistant à sacrifier EDF.
Dans une lettre qu’elles viennent de lui adresser, les fédérations syndicales FNME-CGT, CFE Énergies, FCE-CFDT et FO Énergie et Mines demandent au Président de la République de mettre fin au scandale de l’éventuel relèvement du plafond de l’AReNH qui organise la spoliation d’EDF et donc de la Nation.
EDF fera face, dans la décennie qui vient, à un mur d’investissements de plus de 100 milliards d’euros. L’Interfédérale considère par conséquent qu’une telle décision sur l’AReNH fragiliserait l’avenir des générations futures en réduisant les capacités de la France à respecter ses engagements de neutralité carbone pris devant les Nations-Unies.
Plutôt que sacrifier EDF dont la résilience démontre la réalité de son statut d’infrastructure essentielle, protectrice de la souveraineté de la Nation, l’Interfédérale considère qu’il est du devoir de l’État de donner à EDF les moyens d’investir et d’ainsi redonner tout son sens au service public de l’électricité. L’impératif et l’urgence d’investissements massifs dans la transition bas carbone, rappelés lors de la COP 26, comme les enjeux de réindustrialisation et de relance industrielle, sont là pour le rappeler.
Enfin, l’Interfédérale rappelle qu’au moment où la sécurité d’alimentation électrique est dans tous les esprits, la décision de fermer la centrale nucléaire de Fessenheim, hérésie climatique doublée d’un scandale industriel, fragilise aujourd’hui encore l’alimentation électrique des Français à l’approche de l’hiver. A cette fermeture scandaleuse et dogmatique sont venus s’ajouter l’arrêt de la centrale du Havre et le plafonnement de la durée de fonctionnement de la centrale de Cordemais.
L’Interfédérale exige donc de faire cesser la folie qui consiste à priver le système électrique national de moyens pilotables de production et donc de ses marges de sécurité.
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