Engagement commun avec IndustriAll Europe
La CFE Énergies et IndustriAll Europe s’engagent en faveur des industries bas carbone et de la démocratie au travail
Le dernier congrès d’IndustriAll Europe a été l’occasion pour la CFE Énergies de s’engager une fois de plus en faveur d’une énergie bas carbone, compétitive, souveraine, résiliente et disponible. Ses représentants se sont en outre prononcés avec force pour le renforcement de la démocratie au travail avec des salariés associés aux décisions stratégiques et donc à la gouvernance des entreprises. Ces objectifs sont au cœur des priorités d’IndustriAll Europe qui ne perd ainsi pas de vue les priorités à moyen et long terme, malgré l’urgence de la relance économique en sortie de pandémie.
Dans le contexte immédiat de sortie de crise et des plans de relance, le premier objectif des syndicalistes européens est de lutter pour des mesures économiques et sociales fortes afin de protéger la santé, les emplois, les revenus et les conditions de travail des salariés.
Pour autant, l’impact de la pandémie sur l’économie européenne accélère les changements structurels déjà engagés dans de nombreux secteurs industriels.
Dès lors, Luc Triangle, Secrétaire Général, a rappelé qu’IndustriAll Europe « n’est pas opposé aux changements, à condition qu’ils soient accompagnés d’un agenda social fort ». Pour la CFE Énergies, la transition énergétique ne réussira que si elle repose sur une ambition sociale forte et ne laisse aucun salarié sur le bord de la route.
Pleinement engagée sur les enjeux énergétiques européens, la CFE Énergies considère que l’avenir de l’industrie européenne passe à moyen et long terme par une énergie à la fois bas carbone, souveraine, compétitive, résiliente, et disponible, cette disponibilité étant aussi essentielle que fragile comme l’a rappelé France Stratégie dans son étude publiée le 27 janvier dernier.
Alors que la Commission européenne ouvre les yeux sur les dépendances stratégiques européennes dans l’industrie « verte » et sur les ambitions de la puissance chinoise, l’Union Européenne (UE) doit dès lors soutenir et développer l’ensemble de ses filières industrielles bas carbone, les filières existantes comme les nouvelles, en ne se privant d’aucune des solutions bas carbone.
Le directeur de l’Agence Internationale de l’Énergie ne dit pas autre chose quand il déclare : « l’Europe ne peut pas se permettre d’exclure une technologie bas carbone ».
Il en va de la réussite de l’objectif de neutralité carbone en 2050, de la nouvelle stratégie industrielle de l’UE mais aussi de son autonomie stratégique, voire de sa souveraineté. Les gouvernements américain et français l’ont d’ailleurs récemment souligné à l’unisson en défendant la complémentarité entre les énergies renouvelables et le nucléaire.
Cette défense de toutes les industries bas-carbone européennes est d’autant plus essentielle que c’est en défendant et en créant des emplois de qualité, aux standards sociaux les plus élevés et durables, que l’UE saura susciter l’adhésion des citoyens au projet européen. En effet les citoyens ne sont pas que des consommateurs, ce sont aussi des salariés. C’est pourquoi la CFE Énergies s’inscrit pleinement dans le nouveau plan stratégique d’IndustriAll Europe, qui met ces objectifs bas-carbone au centre de ses priorités.
La CFE Énergies est enfin convaincue que la réussite de la transition énergétique ne sera au rendez-vous que si les salariés parlent d’une voix forte et peuvent peser sur les choix stratégiques des entreprises. Cela suppose le renforcement de la démocratie en entreprise, par un dialogue social d’entreprise dynamique et un dialogue social européen renforcé. Cela suppose aussi une participation accrue des salariés à la gouvernance de leurs entreprises, via le renforcement de la place des administrateurs salariés. Artisan du progrès permis en France par la loi Rebsamen de 2015, la CFE-CGC soutient IndustriAll dans ce combat européen.
Le troisième congrès d’IndustriAll Europe a reconduit Michael Vassiliadis en tant que Président, Luc Triangle comme Secrétaire général, Isabelle Barthès et Judith Kirton-Darling en tant que Secrétaires générales adjointes. La CFE Énergies se félicite de voir l’équipe dirigeante, avec laquelle elle travaille en confiance, reconduite à une quasi-unanimité par les délégués de 38 pays européens.
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