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Déclaration au Conseil de l’Énergie

Ce 26 janvier 2023, s’est tenue une séance du Conseil Supérieur de l’Énergie, au cours de laquelle a été débattue la hausse des tarifs réglementés de vente d’électricité (les TRVE).

Ce fut une “répétition” de ce qui s’était déjà passé en janvier 2022 et qui avait été suivi par le scandale du passage de 100 à 120 TWh d’AReNH.

L’ensemble des Organisations syndicales de l’énergie ont prononcé une déclaration commune pour dénoncer le scandale d’un marché tout-puissant, défendu sans la moindre entrave par les fournisseurs alternatifs et la CRE !

La coupe est pleine et l’heure du choix sans cesse reporté est venue : défendre les consommateurs et contribuables, ou les intérêts privés des actionnaires de commercialisateurs et spéculateurs opportunistes n’ayant strictement rien apporté au système énergétique.

Notre analyse :

Nous récusons la méthode de calcul “abracadabrantesque” utilisée par le régulateur qui préfère protéger les fournisseurs alternatifs au nom de la contestabilité du tarif, plutôt que de prendre en compte l’intérêt des consommateurs.

Ainsi, la CRE propose une augmentation de 110 % du tarif réglementé en 2023, après avoir proposé une augmentation de 45 % en 2022.

La loi NOME (Nouvelle Organisation du Marché de l’Électricité) a non seulement inventé l’Accès Régulé au Nucléaire Historique (ARENH) mais aussi la contestabilité des Tarifs Réglementés de Vente. Ces derniers peuvent être contestés par les tarifs des fournisseurs alternatifs, dans le cadre d’un empilement des coûts, et notamment des coûts de sourcing auprès des producteurs d’électricité.

Comme la majorité des fournisseurs ne sont pas producteurs et qu’ils profitent de l’ARENH pour remonter des dividendes à leurs actionnaires, ces « pure players » subissent les prix du marché pour la part d’énergie dont ils ont besoin et qui dépasse leur quota d’ARENH.

Pour soutenir les fournisseurs alternatifs, la CRE propose donc d’aligner la part de sourcing d’EDF dans les TRV sur le sourcing des autres… Ce qui revient à ignorer totalement la situation économique des ménages français. Et la CRE refuse d’intégrer le vrai coût du kWh d’EDF, bien plus compétitif que celui d’un marché de gros de l’électricité totalement hors de contrôle.

Pendant des décennies, les agents des IEG ont œuvré pour offrir le meilleur rapport qualité/prix, et faire pleinement profiter les Français et l’industrie française de la compétitivité du kWh bas carbone d’EDF. Par ses calculs certes légaux, mais totalement hors-sol, la CRE pousse la provocation à son sommet !

 

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