
Réponse de l’intersyndicale après le 18 septembre
Succès de la mobilisation et premières victoires !
L’intersyndicale salue la réussite de la journée de grève et de manifestations du 18 septembre 2025, qui a rassemblé un million de personnes en France. Cette mobilisation reflète la colère et la détermination des salariés, chômeurs, jeunes et retraités face aux sacrifices imposés au monde du travail. La pression a déjà porté ses fruits : le gouvernement a renoncé à supprimer deux jours fériés. Cependant, pour les syndicats, cela ne suffit pas.
Les principales revendications
Les organisations syndicales exigent :
- L’abandon total du projet de budget, notamment la hausse des franchises médicales, la désindexation des pensions et salaires, la suppression de 3 000 postes de fonctionnaires, et la réforme de l’assurance chômage.
- La justice fiscale : taxation des gros patrimoines et des très hauts revenus, et encadrement des dividendes.
- La conditionnalité sociale et écologique des 211 milliards d’aides publiques aux entreprises.
- Le renforcement des services publics et l’abandon du report de l’âge légal de départ à la retraite à 64 ans.
- Des investissements pour une transition écologique juste et la réindustrialisation, ainsi que des mesures contre les licenciements.
Ultimatum au gouvernement
Les syndicats donnent jusqu’au 24 septembre 2025 au Premier ministre pour répondre à leurs revendications. En l’absence de réponse, une nouvelle journée de grève et de manifestations sera organisée rapidement.
La mobilisation continue
Les syndicats appellent à maintenir la pression via des réunions, assemblées générales et actions dans les entreprises et administrations. Ils soulignent aussi la responsabilité du patronat et demandent l’ouverture de négociations salariales dans toutes les branches. Objectif : placer le débat budgétaire sous la pression du monde du travail pour obtenir la justice sociale.