ActualitésEDF

Débat Public : la CFE Énergies défend l’avenir du nucléaire

Depuis le lancement des débats publics, la CFE Énergies plaide sans relâche pour maintenir un lien fort entre le projet Technocentre et l’industrie nucléaire. Alexis Quentin a rappelé les lourdes conséquences de la fermeture injuste de la centrale de Fessenheim, insistant sur l’importance de préserver la possibilité d’implanter une future unité de production nucléaire sur ce site. Pour la CFE Énergies, le Technocentre ne doit pas se limiter à une simple infrastructure de traitement : il doit s’inscrire dans une vision globale de renouveau et de développement pour tout le secteur nucléaire.

Lors de cette réunion, la CFE Énergies a souligné la nécessité de renforcer le projet Technocentre en intégrant des éléments clés comme la formation et l’innovation. Ce site ne devrait pas être une simple usine, mais devenir un pôle de formation continue pour les salariés du nucléaire, répondant ainsi aux défis d’une transition énergétique ambitieuse et responsable. Par ailleurs, la CFE Énergies a exprimé son souhait que le projet soit directement exploité par EDF, plutôt que confié à une structure dérivée, telle qu’une filiale d’une filiale d’EDF. Cette posture s’appuie sur les enseignements des dernières installations mises en service pour justifier cette position.

Présente pour porter la voix des salariés en tant que première organisation syndicale à EDF, la CFE Énergies a dû faire face à des interruptions et à une violence verbale orchestrées par des militants antinucléaires. Ces derniers ont cherché à perturber l’intervention et à entraver la discussion sur l’avenir du territoire et des travailleurs. Par ailleurs, plusieurs affirmations mensongères ont été avancées, tant par certains participants sur scène que par des membres du public hostiles. Malgré ces obstacles, Alexis Quentin a défendu avec force les positions de notre syndicat, en appelant à un débat constructif, fondé sur des faits et mené dans le respect mutuel. Il a également demandé la mise en place d’un « fact-checking » pour garantir la véracité des informations échangées et a précisé que la CFE Énergies se chargerait elle-même de cette vérification si la CPDP refusait d’y procéder. Cette demande avait déjà été adressée par la CFE Énergies à la CPDP avant l’ouverture de cette consultation, en s’appuyant sur le retour d’expérience du débat public concernant le projet Penly EPR2. Il semble toutefois que la CNDP n’ait pas encore tiré les enseignements, pourtant indispensables, de ces précédentes discussions.