
Débats publics 2025-2026 : la CFE Énergies reste mobilisée
Après une première année marquée par les débats publics sur les projets nucléaires de Gravelines, Fessenheim et de Bugey, la CFE Énergies entame une nouvelle saison de participation aux processus de démocratie énergétique.
Une « saison 2 » stratégique pour l’avenir du système électrique français
Pour 2025-2026, deux grands débats publics nationaux sont à l’agenda :
- Le SDDR – Schéma Décennal de Développement du Réseau, porté par RTE (Réseau de Transport d’Électricité),
- Le PNGMDR – Plan National de Gestion des Matières et Déchets Radioactifs, piloté par les pouvoirs publics et l’ANDRA.
Le SDDR : anticiper les investissements du réseau pour les 10 prochaines années
Le débat public sur le SDDR a officiellement démarré. Ce schéma, élaboré par RTE, définit les grands axes d’investissement pour renforcer et adapter le réseau de transport d’électricité aux nouveaux enjeux énergétiques, climatiques et industriels. Il prévoit environ 100 milliards d’euros d’investissements d’ici à 2035. Ce débat, organisé sous l’égide de la Commission nationale du débat public (CNDP), se déroulera principalement en ligne, avec seulement cinq réunions publiques en présentiel prévues à Limoges, Châteauroux, Le Havre, Strasbourg et Bordeaux.
La CFE Énergies fait entendre sa voix
Présente dès la réunion de lancement, la CFE Énergies a exprimé plusieurs points de vigilance sur les modalités du débat :
Trop peu de réunions en présentiel
L’expérience montre que c’est lors des rencontres physiques que les échanges sont les plus riches entre le public et le maître d’ouvrage. Les formats numériques, souvent descendants, limitent les interactions réelles.
Des dispositifs innovants abandonnés
Forums participatifs, rapports d’étonnement des parties prenantes, comité de la donnée… Autant d’initiatives mises en place lors des précédents débats, mais absentes cette fois-ci. Une régression en matière d’innovation, de transparence et d’inclusion.
Exigence de rigueur et de factualité
Comme dans chaque débat, la CFE Énergies rappelle qu’il est essentiel que les affirmations des intervenants puissent être vérifiées et sourcées. Sans cela, le débat public ne peut se construire sur des bases solides et partagées.
Et maintenant ?
La CFE Énergies poursuivra son engagement actif tout au long de cette nouvelle phase de concertation. Elle portera la voix des salariés des IEG, veillera à la qualité du débat et défendra une vision exigeante, rigoureuse et équilibrée de la politique énergétique.

Prochain épisode : le lancement du débat public sur le PNGMDR, un dossier stratégique pour la gestion des déchets radioactifs à long terme.