
Congrès IndustriAll Europe 2025 : une victoire pour la jeunesse
Lors du Congrès IndustriAll Europe 2025, la CFE Énergies a porté haut la voix de la jeunesse. À travers notre proposition d’amendement visant à accorder un droit de vote au représentant du groupe de travail jeunesse, notre objectif était clair : faire entrer pleinement les jeunes dans la gouvernance syndicale européenne. Si cet amendement n’a pas été adopté, le débat qu’il a suscité et l’écho qu’il a rencontré dans les différentes délégations montrent que nous avons remporté l’essentiel : le combat des idées.
Une dynamique portée par la CFE Énergies
Notre engagement n’est pas nouveau. Dans les IEG, la CFE Énergies agit depuis plusieurs années pour une politique de développement à destination des jeunes militants. Cette stratégie pragmatique a déjà permis de rajeunir notre base, de renforcer notre crédibilité, et d’apporter un regard neuf sur les grands enjeux contemporains. C’est la démarche Ebullescente engagée il y a maintenant 9 ans.
C’est cette dynamique que nous avons souhaité partager au niveau européen, en portant la voix d’un syndicalisme qui inclut pleinement les nouvelles générations.
Une parole portée, un message entendu
Notre prise de parole au Congrès aura marqué les esprits : 7 % des délégués avaient moins de 35 ans – une minorité qui a su prendre sa place, se faire entendre et pousser les lignes.
Ce congrès marque désormais un tournant : jamais le renouveau syndical, la place des jeunes et l’avenir de nos organisations n’avaient été des sujets aussi prégnants. Grâce à notre action, la jeunesse est devenue un sujet central de réflexion collective.

Romain Dargent,
délégué fédéral Nouvelles Générations
Une ambition assumée pour un syndicalisme de demain
Nous avons défendu avec détermination une revendication simple : que le représentant du groupe de travail jeunesse dispose d’un droit de vote au comité exécutif. Pour que les jeunes ne soient pas seulement entendus, mais pleinement impliqués dans la construction des décisions stratégiques. Si cette évolution statutaire n’a pas (encore) abouti, nous avons d’ores et déjà obtenu une chose essentielle : la reconnaissance de notre démarche et la construction de notre légitimité.
Au-delà du Congrès, cette dynamique s’inscrit dans une ambition plus large : exporter la méthode Ebullescence à l’échelle européenne. En mobilisant les jeunes militants européens, en créant des espaces pour penser ensemble le syndicalisme de demain, nous contribuons activement à bâtir une nouvelle génération syndicale, connectée aux réalités de son temps.
Une victoire au-delà du vote
Du fait de positionnements politiques de la part de syndicats comme la CGT, des syndicalistes des nordiques, ou bien des Allemands d’IG METAL ou IGBCE, le vote n’a pas été favorable. Mais notre proposition a déclenché un débat fondamental, ouvert une brèche, et mis le renouveau syndical au cœur de l’agenda européen. C’est en cela que nous avons gagné. En imposant la jeunesse comme un sujet politique majeur, en rendant visible l’engagement de toute une génération, nous avons fait un pas décisif vers un syndicalisme plus inclusif, plus représentatif, plus vivant. Ce vote n’était qu’une étape : nous serons toujours aux rendez-vous du renouveau syndical, fidèles à notre méthode, à notre ambition et à notre engagement européen.
