La CFE Énergies toujours en 1re ligne du débat public de Bugey
Depuis l’ouverture de la concertation autour du projet EPR2 de Bugey, la CFE Énergies s’est pleinement mobilisée et continue à participer activement aux débats publics. « Face aux idées reçues et aux oppositions, nous proposons une voix pragmatique et engagée en faveur des salariés et d’un développement énergétique et territorial responsable ».
Des exigences concrètes pour un projet structurant
Le 25 mars, à Bourgoin-Jallieu, lors d’une réunion centrée sur l’impact socio-économique du projet, Alexis Quentin, délégué fédéral aux affaires publiques, a exposé les positions du syndicat avec clarté, insistant sur l’importance de conditions d’accueil à la hauteur des enjeux.
La CFE Énergies défend une vision pragmatique : pour garantir le bon déroulement du chantier et l’ancrage local du projet, elle demande que soient anticipés :
- les besoins en infrastructures internes (restauration, stationnement, accès) ;
- les enjeux de logement et de mobilité, à traiter en lien avec les collectivités et l’État.
Mais au-delà de ces nécessaires et légitimes exigences, la CFE Énergies a réaffirmé son soutien au projet, convaincue qu’il s’inscrit dans une politique cohérente de décarbonation et de défossilisation, tout en étant porteur de développement local pour le Bugey. Comme le rappellent les élus locaux, « le territoire a tout à gagner d’un projet d’envergure, dans une région longtemps marquée par le sous-investissement ».
Alternatives réalistes et défense de la vérité
Le 17 avril, à Crémieu, une nouvelle réunion publique s’est tenue, cette fois consacrée aux alternatives au projet EPR2. Alors que de nombreuses associations antinucléaires ont plaidé pour la sobriété ou la décroissance, la CFE Énergies a proposé une approche différente : explorer d’autres technologies nucléaires éprouvées, comme les EPR « classiques » ou les AP1000.
- l’EPR : un design mature avec un retour d’expérience solide en matière de construction et d’exploitation.
- l’AP1000 : une technologie qui bénéficie d’une licence qui a été éprouvée à l’international et qui s’inscrit dans la logique du Plan Messmer, avec un potentiel fort de réduction des coûts.
Face à certaines affirmations inexactes sur le démantèlement ou la gestion des déchets, la CFE Énergies a tenu à rétablir la vérité. En l’absence d’autres représentants syndicaux, elle a pris la parole pour dénoncer les fake news et rendre hommage au professionnalisme des salariés du secteur.
Seule, mais pas silencieuse
La participation de la CFE Énergies à ces échanges publics ne se limite pas à une présence ponctuelle : elle s’inscrit dans la continuité d’un travail de fond, porté par une conviction forte. Pour le syndicat, il est essentiel que les projets énergétiques soient pensés avec et pour les salariés, tout en favorisant un développement local durable et équilibré.